mardi, février 19, 2008

UEFA CL 2008: Départs des 8e de finale



Michael Essien, le milieu de terrain du Chelsea FC, estime que les Blues doivent croire en eux pour atteindre la finale de l'UEFA Champions League.

Une équipe puissante
Les hommes d'Avram Grant affrontent l'Olympiacos CFP à Athènes pour ce 8es de finale aller, et ils sont déterminés à avancer dans la conquête du seul trophée qui les a fuit ces trois dernières années. "Je pense vraiment que nous avons les joueurs pour aller en finale, il n'y a pas de problème de ce côté", déclarait Essien. "Je pense que dans le football, tout est possible : ce qu'il faut simplement, c'est croire en soi. Nous sommes en lice dans quatre compétitions, et nous devons gagner quelque chose."

L'aventure de la CAN
Pendant six semaines, Chelsea était privé d'Essien, mais également de Salomon Kalou, Didier Drogba et John Obi Mikel, qui disputaient tous la Coupe d'Afrique des Nations, ainsi que de son capitaine John Terry et Frank Lampard (blessures). Pourtant, les Blues ont bien géré leur absence, car ils sont encore engagés sur quatre fronts : Champions League, Coupe de la Ligue anglaise (finale dimanche contre le Tottenham Hotspur FC ), FA Cup (quarts de finale) et championnat (3e place).

"Se battre pour sa place"
Maintenant que tous ses joueurs sont de retour, Grant doit faire ses choix. "C'est très bien que tout le monde soit de retour et que de nouveaux joueurs percent", déclarait Essien. "C'est positif de devoir se battre pour sa place. Nous devons prouver que nous méritons de jouer."

Un peu de chance
Battu en demi-finale de la Champions League lors de trois de ces quatre dernières saisons, Chelsea semble être bien armé pour aller loin. Pourtant, Essien estime qu'il manquait quelque chose aux Blues ces dernières années : pas un joueur, mais de la chance. "Dans la phase à éliminatoire directe, on a besoin d'un peu de chance", déclarait l'ancien joueur de l'Olympique Lyonnais. "Nous n'avons pas pu vraiment compter dessus. Cette année, je pense que si nous avons de la chance, nous pourrons faire quelque chose."

CAN 2008: Egypte, Roi d'Afrique

L'Egypte est Championne d'Afrique pour la 6e fois. Un record historique difficilement rattrapable.

L'Egypte a logiquement imposé sa loi en finale de la CAN-2008 à un Cameroun beaucoup trop limité pour opposer une sérieuse résistance (1-0), dimanche à Accra, se succédant à elle-même au palmarès et remportant un sixième titre qui confirme son hégémonie sur l'Afrique.
Le terne contenu de cet ultime rendez-vous n'aura pas fait honneur aux Pharaons et à leurs brillantes individualités. Après avoir illuminé le tournoi par leur classe et leur technique, les solistes égyptiens se sont contentés de tuer à petit feu des Lions Indomptables finalement sans crocs.

Le souvenir du premier tour et de la claque subie par le Cameroun face au tenant du trophée (4-2) était sans doute encore vivace dans les esprits, expliquant la retenue des coéquipiers de Song et la prudence des Pharaons.
Et c'est en seconde période que ce travail de sape a fini par payer pour définitivement mettre à terre le Cameroun.
Comme un symbole, c'est le génial Abou Treika, meneur de jeu adulé dans son pays, qui a offert ce nouveau sceptre à ses coéquipiers en fin de match, profitant d'une erreur monumentale de la défense camerounaise et surtout du vieillissant capitaine Rigobert Song pour battre Kameni après un service en or de Zidan (72e).

Décidément, le N.22 égyptien est l'homme des grandes finales, puisque c'est lui qui avait inscrit le tir au but victorieux lors de la CAN-2006, terrassant pour de bon la Côte d'Ivoire (0-0 a.p., 4 t.a.b à 2) à la suite d'une partie stérile.

Mainmise
Ce sixième titre, après ceux décrochés en 1957, 1959, 1986, 1998 et 2006, couronne quoi qu'il en soit la véritable mainmise des Pharaons sur le continent. Si le trophée remporté en 2006 sur le sol égyptien avait laissé un sentiment mitigé, devant énormément au soutien du public égyptien, celui-ci n'aura souffert d'aucune contestation.
Arrivée sur la pointe des pieds au Ghana avec des vedettes fatiguées par une longue saison avec les grands clubs locaux (Al Ahly, Zamalek), l'Egypte s'est révélée la formation la plus structurée des 16 participants.
Un premier succès éclatant contre le Cameroun (4-2) avait justement donné le ton avant une démonstration de force face au grand favori ivoirien en demi-finale (4-1) qui a fini de consacrer les Abou Treika, Zidan, Zaky et consorts comme les rois incontestés de l'Afrique.
Pour le Cameroun, cette sortie laisse un fort goût amer. Laborieux et empruntés, les Lions avaient petit à petit retrouvé leur âme et leur vaillance pour battre en quart de finale la Tunisie en prolongation (3-2) puis éliminer le Ghana, pays organisateur en demi-finale (1-0).
Mais le mental et le coeur, ou le coaching d'Otto Pfister (titularisations surprises de Nkong et d'Epalle) n'ont pas suffi et les défauts de la sélection camerounaise, notamment en défense, sont réapparus subitement au grand jour.

Les Lions mettent tout de même fin à deux ans de disette marqués par une CAN 2006 terne (élimination en quart de finale) et une non-participation au Mondial 2006. Une bien maigre consolation même si aucune équipe n'était véritablement en mesure d'arrêter la marche triomphale des Pharaons vers les sommets.

jeudi, février 07, 2008

CAN 2008: Les demis finales

Ghana - Cameroun

2 equipes à 4 étoiles chaucnes. Le match sera surement le plus serré de la compétition.
Le Ghana semble favori, mais je ne vendrais pas la peau du lion avant de l'avoir tué.

Côte d'Ivoire - Egypte

La Côte d'Ivoire est nettement favorite dans ce match. Mais au football, ce n'est pas toujours le favori qui gagne.

A voir

dimanche, février 03, 2008

CAN 2008: Les quarts de finale


Les choses sérieuses débutent pour le Ghana. Auteur d'un parcours sans faute lors des phases de poule (trois matches trois victoires), le pays organisateur et grand favori de cette Coupe d'Afrique des nations rencontre le Nigeria dimanche (18h00) pour une place en demi-finale. Si le soutien du public sera un atout de poids, les Black Stars comptent avant tout s'appuyer sur les progrès réalisés face au Maroc (2-0) pour franchir l'obstacle nigérian. Critiqués jusque-là pour leur manque de réalisme, Gyan Asamoah ayant même reçu des menaces en raison de sa maladresse chronique devant le but, la sélection ghanéenne a su rectifier le tir face aux Lions de l'Atlas pour livrer sa prestation la plus aboutie. De nouveau efficace (5 buts), toujours aussi solide défensivement (1 seul but encaissé), rien ne semble pouvoir contrarier Michael Essien et ses équipiers, convaincus d'avoir le potentiel pour remporter leur première CAN depuis 1982. Même leur entraîneur, Claude Leroy, semble tomber dans l'euphorie ambiante, n'hésitant pas à faire le parallèle entre sa formation et celle du Cameroun qu'il avait conduite à la victoire il y a tout juste 20 ans. «J'ai la même sensation qu'en 1988», dit-il.

Le parcours du Nigeria est beaucoup plus laborieux. Tombés dans le même groupe que la Côte d'Ivoire et le Mali, les Super Eagles ont attendu la dernière journée des phases de poule et une victoire des Ivoiriens face... aux Maliens (3-0) pour valider leur qualification. Une issue heureuse qui n'a pas pour autant entamé la confiance des partenaires de Taye Taiwo. «Si on reste concentré, on les bat», prévient le défenseur de l'Olympique de Marseille. «Le dernier match amical qu'on a joué contre eux, on l'a perdu 4-1 (le 6 février 2007). On va prendre notre revanche !». Reste à savoir si ce sursaut de motivation sera suffisant pour combler les lacunes affichées depuis leur entrée dans la compétition : approximations techniques, méforme d'Obafemi Martins, absence de leaders... Le Nigeria ne pourra pas toujours s'appuyer sur le talent de John Obi Mikel, buteur face au Bénin (2-0), pour lui sauver la mise.

La Guinée sans Feindouno face à la Côte d'Ivoire
Le deuxième quart de finale entre la Côte d'Ivoire, qui est sortie première du groupe B, et la Guinée (21h30), qualifiée de justesse dans le groupe A, semble plus déséquilibré encore. D'autant que le Syli National sera privé de son magicien, Pascal Feindouno, suspendu. Une absence qui devrait obliger les joueurs de Robert Nouzaret à «jouer beaucoup plus collectif» qu'ils ne le font habituellement. «D'habitude, toutes les balles passent pas lui. Là , tout le monde sera obligé de faire un peu plus», admet le technicien français, qui s'en remet à Fodé Mansaré pour apporter une touche de «fantaisie». Avec cinq buts encaissés depuis le début de cette CAN, dont un casquette contre la Namibie (1-1), les Guinéens devront cependant d'abord penser à bien défendre face à un adversaire qui reste sur sept buts en deux matches, dont deux pour le seul Drogba. Le buteur de Chelsea semble définitivement remis de son opération au genou gauche début décembre. -

Les deux rescapés Nord-Africains jouent lundi:
Egypte - Angola
Le champion d'Afrique en titre (les Pharaons d'Egypte) n'aura, semble-t-il, aucune peine à batre les palancas negras d'Angola. Ils sont bien partis pour défendre leur titre.

Tunisie - Cameroun
La Tunisie n'a pas vraiment convaincu. Mais elle peut toujours lever son niveau de jeu face à des lions indomptables ressuscités, mené par un Samuel Eto'o en grande forme.

Une finale 100% Nord-Africaine n'est pas à exclure: le champion 2006 contre le champion 2004.

African awards 2007





Cameroon's Samuel Eto'o and Ghana's Abedi Pele Ayew hold their awards after being named among the top ten African soccer players in the last 50 years of African football in Lome February 1, 2008.

Mali's Frederick Kanoute receives his 2007 African Footballer of the Year award from Togo's Prime Minister Komlan Mally in Lome February 1, 2008. Kanoute won the award on Friday, the Confederation of African Football (CAF) announced. The Sevilla forward is the first European-born player to win the award after beating off competition from Ivory Coast captain Didier Drogba and Michael Essien of Ghana.