jeudi, septembre 20, 2007

Barca: Impressive win !


Thierry Henry scored his first official goal for FC Barcelona as the Blaugrana defeated Lyon in a game that saw Giovani Dos Santos and Bojan Krkic make their Champions League debuts.Frank Rijkaard's side were keen to start their European campaign with three points and they cruised to victory after François Clerc scored an own goal before Leo Messi and Henry completed the tally.

Defensive outlook

Olympique Lyonnais set themselves out to defend in numbers as they maintained a back four while employing a five-man midfield and leaving one player forward to plough a lone furrow against the Barça rearguard. The home team took their time accustomising themselves to the negative tactics of their opponents, but soon began to show flashes of fast flowing football that was eventually to lead to victory. Éric Abidal proved down the left flank and he provided the first two chances with crosses that caused the visitors problems.

Impressive Messi

Barça maintained control in what was not an easy game to keep playing at a high rythm, but Leo Messi son began to come into his own and it was he who created the opening goal of the evening. The Argentinian picked up a short corner on the left and after exchanging passes with Ronaldinho edged his way into the area only to see his low cross turned into his own net by Clerk.

Making up

At 1-0 it was expected that Lyon may come out of their shells and they did edge forward on the odd sortie, but they had to be watchful at the back. Clerc went some way to making up for his own goal when Ronaldinho floated the ball over the Lyon back line where Messi pulled it down before turning back inside Mathieu Bodmer and looked set to just roll the ball home only for Clerc to race back and fling his body in the way. Henry strived to create an opening at one end while Rafa Márquez and Gabi Milito continued to look comfortable as they contained the visitors' attack with some ease at the other.

Slowing down

After the break, the Blaugrana were able to find slightly more space and that created the opening chance of the second period. Ronaldinho and Xavi combined to feed Messi down the right, but the youngster lifted his effort high over the bar. Barça were winning the ball back quickly each time that they lost it and that continued to make life difficult for Lyon. Things did slow down around the hour mark and Alain Perrin looked to change things around by introducing Milan Baros, but the Czech Republic striker did not have much joy against the Barça defence either. Ronaldinho was then replaced by Andrés Iniesta and the midfielder certainly lifted the home team.

Final thrust

Henry went close in the 68th minute as he warmed Vercoutre's gloves and Deco then tested the keeper with a drive soon after. As Lyon showed no sign of breaking out and changing their style, FC Barcelona continued to plug away and finally earned their reward with nine minutes left on the clock. Iniesta picked up Deco's pass before finding Messi unmarked who in turn rolled the ball into the far corner of the net from the edge of the area nine minutes from time. Dos Santos was then introduced and Krkic followed him onto the pitch as the young duo tasted Champions League football for the first time. The Mexican enjoyed the experience as he authored the third and final goal of the night as he ran onto Gianluca Zambrotta's pass down the line and as Anthony Réveillère slipped the young Mexican moved into the area before cutting back to give himself a clear shot at goal. Vercoutre parried the shot but Henry was quickest to the rebound and stroked in his first official goal for the Blaugrana. The delight and relief was evident as the Frenchman wheeled away.

dimanche, septembre 16, 2007

Championnat anglais

Après deux semaines de coupure internationale, on retrouve la Premier League là où on l'avait laissée. Manchester United, auteur face à Sunderland (1-0) de sa deuxième victoire consécutive, avait refilé le bourdon à Chelsea qui venait de concéder sa première défaite de la saison à Aston Villa (0-2), de perdre Drogba sur blessure et de céder le leadership à Liverpool et Arsenal.

Après un départ raté, Manchester United s'est remis dans le sens de la marche. Samedi, les hommes d'Alex Ferguson espèrent bien poursuivre leur remontée au classement à Everton, terrain miné pour les uns, jardin favori pour les Mancuniens qui ont remporté douze de leurs quinze derniers matches à Goodison Park, dont un 4-2 mémorable la saison passée après avoir été menés 2-0. Une rencontre qui avait propulsé MU vers le titre... Cette année, le déplacement chez le voisin de Liverpool marquera surtout le retour de Cristiano Ronaldo, qui a purgé ses trois matches de suspension, tandis que Wayne Rooney pourrait apparaître pour la première fois dans le groupe depuis sa blessure au pied.

L'autre équipe de Liverpool, les Reds, avance, elle, sereinement en tête du championnat. Meilleure défense (2 buts, à égalité avec les jumeaux mancuniens) et meilleure attaque (11 réalisations), la formation de Rafael Benitez, qui récupère Gerrard et Carragher, réalise le meilleur départ du club depuis la saison 1994-1995. Un rythme que sa formation entend bien poursuivre à Portsmouth (13). Une rencontre qui, l'an passé, avait fait beaucoup parler outre-Manche. Distancé dans la course au titre, Liverpool avait présenté une équipe bis à Fratton Park, à quatre jours de son quart de finale retour de Ligue des Champions face à Chelsea, ce qui avait provoqué l'ire de certains clubs, accusant Benitez de fausser le championnat. Son équipe sait qu'elle a aujourd'hui une belle carte à jouer dans le sud de l'Angleterre pendant que son rival du moment, Arsenal, aura fort à faire à Tottenham. Un 141e derby au fort accent français avec Kaboul, Chimbonda et Malbranque du côté des Spurs, Clichy, Sagna, Flamini, Diaby et Diarra chez les Gunners. Mais un derby sous pression pour le manager de Tottenham, Martin Jol, qui ne compte toujours qu'une maigre victoire en cinq rencontres.

Chevtchenko, 4 mois et demi après

A Chelsea, en revanche, tout avait bien commencé. Mais la première défaite de la saison, aussi irréfutable que soudaine, à Aston Villa (0-2) a plongé le club dans un mauvais feuilleton : retour des douleurs au genou droit pour Drogba, forfait ce week-end, débuts de l'«affaire Ballack» et nouvelles fritures sur la ligne entre Chevtchenko et Mourinho. Selon le Times, les relations entre les deux hommes se sont sérieusement détériorées dernièrement, le joueur n'ayant toujours pas digéré sa mise à l'écart lors de la demi-finale retour de Ligue des Champions, la saison passée à Liverpool. Interrogé après Ukraine-Italie (1-2), mercredi, l'ancien attaquant du Milan AC avait fait part de sa frustration : «Je ne comprends pas pourquoi on ne me fait pas jouer. Mais je reste calme. J'attends ma chance». Sa chance, Chevtchenko devrait l'avoir face aux Blackburn Rovers puisque celui qui n'a plus été aligné sous le maillot de Chelsea depuis le 28 avril dernier (2-2 contre Bolton) effectue son retour dans le groupe.

lundi, septembre 10, 2007

une parenthèse Rugby


Brian Habana s'arrache pour planter l'un de ses quatre essais

LES BOKS SONT AU POINT

L'Afrique du Sud a réussi son entrée dans la Coupe du monde en battant les Samoa par une marge très confortable (59-7). Habana (quatre essais) et Montgomery (29 points) furent les grands bonhommes d'un match agréable, électrifié par le sens du spectable des joueurs du Pacifique.

Les Boks dans leur jardin

Le Parc des Princes n'avait pas accueilli du match international de rugby depuis la défaite historique de la France contre l'Afrique du Sud (10-52 en 1997). Les Boks sont ici chez eux. Ils ont effectué, dimanche, une entrée convaincante dans la Coupe du monde, en battant les Samoa par un écart traditionnel entre les deux nations (59-7, huit essais à un). Ils ont d'abord usé l'équipe des frères Tuilagi, avant de la faire exploser et d'offrir un jeu un peu plus dynamique. La Nouvelle-Zélande et l'Australie ne seront pas les seuls à passer la semaine sans se prendre la tête. Il appartient désormais à l'Angleterre, qui sera opposée aux Boks vendredi au Stade de France, de prouver que le fossé avec les Tri-Nations n'est pas aussi large qu'il en a l'air. Dans le groupe A, l'équipe de Jake White a déjà un point d'avance grâce au bonus offensif. Disciplinée, au point sur tous les fondamentaux, l'Afrique du Sud sait qu'elle peut s'appuyer sur de vrais talents derrière. Brian Habana a inscrit quatre essais, dont deux qu'il doit seulement à lui-même. Percy Montgomery fut un bon métronome (trois transformations ratées, mais 29 points quand même) et François Steyn a effectué une rentrée intéressante. Il y a bien cette charnière un peu neutre, mais la perfection attendra. Les Boks ont eu le mérite de gérer comme des maîtres les variations de tempo de la partie, entre l'intensité maximale du début et le jeu plus débridé permis, en fin de match, par l'absence de jus des Samoans.

Une entrée en matière musclée

Le match avait débuté depuis seulement dix minutes, que l'arbitre néo-zélandais Paul Honiss jugeait utile de convoquer les deux capitaines pour les sommer d'en finir avec les combats de rue qui accompagnaient tous les regroupements. Malgré un début de match plein de bonnes intentions côté sud-africain, la rencontre se déroulait bien selon les canons attendus, c'est-à-dire avec une grande âpreté au combat et de nombreux arrêts de jeu. Les Boks, souverains en mêlée et opportunistes en touche, peinaient d'abord à enchaîner les passes, autant que les temps de jeu, toujours repris par une défense samoane décomplexée. Dans cette lutte, les joueurs du Pacifique eurent d'abord du mal à se discipliner, concédant trois pénalités converties par Montgomery (9-0, 15e). Elle s'équilibra quand les Bleus - encouragés comme tels par le Parc des princes, comme au temps du Grand Chelem de 1977 - marquèrent le premier essai du match sur une splendide prise d'intervalle du centre Gavin Williams, transformé par lui-même (18e, 9-7). Les Samoa nous rejouaient le coup du match contre l'Angleterre en 2003 (22-35). A l'image du petit arrière Lemi, défiant sans complexe les piliers Sud-af au plaquage comme au bourre-pif, ils semblaient tenir tête à l'un des grands favoris du tournoi.

L'affaire ne dura qu'un quart d'heure. C'est d'abord Habana, sur son seul talent, qui planta l'essai de l'envol après une série de crochets (33e, 14-7). Mais le vrai tournant eut lieu juste avant la mi-temps, sur un essai de Montgomery accordé après une interminable série de mêlées, alors que le chrono affichait presque 42 minutes (21-7 à la pause), puis au retour des vestiaires, lors d'un essai refusé aux Samoa pour hors-jeu. Dès lors, le réservoir vidé, les joueurs du Pacifique ne purent rien faire pour contenir la vitesse imprimée par les Sud-Africains après chaque libération, avec une remarquable troisième ligne où Burger fit encore un sacré boulot. Montgomery, au moment où il se saisit du ballon pour son deuxième essai, n'avait par exemple plus qu'à conclure un trois contre zéro... Le moment historique qui vit Brian Lima entrer en jeu pour disputer sa cinquième Coupe du monde (record absolu) fut très furtif. L'ancien joueur du Stade français est sorti KO. En voyant la touchante haie d'honneur que les deux équipes ont senti utile de se faire juste après le coup de sifflet final, il n'a pas dû regretter longtemps d'avoir consacré sa vie au rugby.