Zlatan Ibrahimovic : le plantage de la décennie

Le Barca pensait avoir fait une belle affaire. Il avait acheté Zlatan pour 70 millions d’euros avec Samuel Eto’o dans le lot.
Il avait été présenté comme la meilleure recrue barcelonaise de tous les temps en début de saison. Il a tout de suite été efficace en championnat. Il avait embrassé son maillot dès son 1er but pour afficher son attachement au club. Les Catalans se moquaient même d'Eto’o qui n’avait pas encore marqué en Italie.

Mais Zlatan était un conte de fée de pacotille. Si son efficacité initiale plaidait en sa faveur, son passage à vide a vite réveillé les critiques. Pas assez mobile, il est loin d’effectuer les mêmes efforts de replacement que Samuel Eto’o. Il a vite été relégué sur le banc.
À court de rythme, il n’a pas abordé les deux matches de demi-finale de Ligue des Champions face à l’Inter, son ancien club, au meilleur de sa forme. Et cela s’est vu. Sorti à l’aller comme au retour à l’heure du jeu, il a subi un véritable camouflet de la part de son entraîneur Pep Guardiola. Sa sortie du terrain est principalement due à des prestations insipides: aucune occasion à mettre à son crédit et une quantité hallucinante de ballons perdus. À tel point qu’aujourd’hui, les journaux catalans n’hésitent pas à solliciter leurs lecteurs sur cette question : le Barça doit-il vendre Ibra cet été ? Sur les 6 titres gagnés en 2009 avec Eto’o, le Barca en a déjà perdu 5. Il ne lui reste plus que la Liga (avec 1 seul petit point d’avance sur le Real Madrid, en ayant encore 4 matchs à jouer).
Eto’o de son côté joue encore sur 3 tableaux : la coupe d’Italie, le championnat d’Italie et la Ligue des Champions. Avec les 70 millions versés par le Barca, l’Inter a acquis trois joueurs d’exception (Eto’o, Sneijder et Milito). Ces trois joueurs font la différence.

Comment est-on arrivé à un plantage (un ratage) aussi monumental de la part du Barca ?
1. L’obsession de Guardiola qui tenait à tout pris à se débarrasser de Samuel Eto’o,
2. On ne refuse rien à un entraîneur qui a tout gagné,
3. Le Real Madrid les avait devancé pour l’acquisition de Cristiano Ronaldo,
4. Le refus du Zénith de vendre Arshavin au Barca,
alors le Barca s’est tourné vers Zlatan.

Pour répondre à la question. OUI il faut vendre Zlatan et essayer d’avoir Arshavin pour la saison prochaine.

PS : Les catalans sont des mauvais perdants. Ils ont tout de suite lancé l’arrosage de la pelouse pour empêcher les Interistes de célébrer leur victoire sur le terrain. Selon les dires de Mourinho sur la RAI, la veille du match, ils ont empêché les joueurs de dormir toute la nuit dans leur hôtel et devant l’hôtel. L’Inter a appelé la police à 23h, cette dernière est arrivée à 3h du matin !

UEFA CL: Inter ahead

The Nerazzurri responded to Pedro's opening goal with goals by Sneijder, Maicon and Milito. A marvellous second half: the Catalan side attacked relentlessly and Mourinho's team struck back on the counter-attack.

MILAN, 20 April 2010 - Inter have rid themselves of the Barcelona syndrome. This is not so much the Champions League as an extended session of psychoanalysis, in which Inter have dealt with all their fears. Including the fear of Barça, who humiliated then at the Camp Nou in November. The European champions can be beaten, they can be put under real pressure. With this come from behind 3-1 victory, revisiting the site of their last trauma will not be so difficult for Inter. It's too soon to book their place in Madrid, as the Catalan ghost could yet return to haunt them, but their legs won't be shaking. Six wins in a row in the Champions League, an all-time record, gives them some stability. A moment from the great night at San Siro: Messi took off on the counter-attack, one-on-one with Zanetti - the captain stopped him in his tracks. And another: Ibrahimovic went off to a chorus of whistles, with the score at 3-1, to make way for Abidal, a defender, because the champions were looking shaky. And another: Milito got cramp, and not without good reason - not only did he provide two assists and score a goal, but he pressured the opposition and ran all night long. San Siro shook with applause when the Prince went off. It was neither the first nor the last time that happened on a memorable evening for the 80,000 in attendance.

And to think that it started badly. The two goals in the first half were the result of defensive errors, of the kind that coaches like Mourinho and Guardiola will not fail to mention. In the case of Barça's goal (19') Maxwell made a run on the left, Cambiasso waited for help from Maicon that never came, then he let him go, hoping that Lucio would pick him up. Nobody did, and the former Inter player got to the by-line, pulled back his cross and an unmarked Pedro struck with a low shot. For Inter's goal, Maicon sent in a low cross for Milito, who got the ball in the middle of the area with his back to the goal: three defenders, including Dani Alves, went for the Prince. A gap opened up for Sneijder, and Diego did well to "offload": the finish was clinical.

Milito was again the provider early in the second half: Pandev took off on the counter-attack, passed to Milito who in turn got the ball to Maicon, who had made a run into the penalty area: Piqué got a touch, but Maicon stabbed it home to give Inter the lead. Were the two assists enough? Not for Milito - he wanted a goal as well, and he got it on 61': Motta expertly won the ball back, Eto'o supplied the cross, Sneijder got a touch on it but it was Diego's header that made it 3-1.

INTER: VASTLY IMPROVED —
They have made huge strides, it has to be said. The Catalans' clean sheet in the group matches was not to be repeated here. Their greater share of possession was small consolation for the European champions - this time Mourinho's team, lined up in a mirror image 4-2-3-1 formation, found space and the means to attack, and did some damage. The first shot on goal came from Eto'o; Milito's first chance, from a parry by Valdes (17'), was wide, but it was not an easy one. He missed a much better opportunity on 27', when Pandev had put him into space, but he sent his shot wide off the outside of his right foot when it seemed that it was "his" goal. Pandev was a different player from the one we have seen recently, but it was the usual double-sided Eto'o - both defending and attacking. On defence Inter began by applying pressure well up, beginning with Milito himself; Sneijder tried to deny Xavi any time to think; Cambiasso, Motta (he twice won the ball back in key situations) and in the third line Samuel all tried to stop Messi from turning to face the goal. Lucio took care of Ibra in his own way: not elegant, but effective. Everyone played as a unit and was watchful, even in the difficult final stages. The one sour note - along with the injury to Maicon who was forced to leave the pitch with a broken tooth - was Balotelli's belligerence: he threw his jersey on the ground at the end of the match, perhaps in protest over the crowd.

UEFA CL: Messi, le messie

Barca 4 – Arsenal 1 (Messi 4 – Bendtner 1)

Incroyable match de Lionel Messi. Il a qualifié Barca à lui tout seul. Il est en effet sur une autre planète par rapport aux autres joueurs. Marquer quatre buts dans un quart-de-finale de la Ligue des Champions, c’est simplement magnifique et du jamais vu! Pour mémoire en Ligue des Champions, Chevtchenko avait marqué 4 buts pour Milan AC contre Fenerbahce en phase de poule en 2005. Si Barca conserve son titre, Messi est le ballon d’Or tout désigné. Mais pour cela, il a intérêt à faire un très bon parcours en Coupe du Monde 2010 avec l’Argentine.

Arsenal n’a pourtant pas démérité. Il leur manquait des cadres importants : Fabregas, Arshavin, Gallas, Campbell… Mais le Barca avait aussi modifié sa défense, sans les titulaires Pujol et Piqué. Cette équipe de Barcelone a apparemment 22 joueurs de très haut niveau. Le Barca pourrait aligner deux équipes compétitives en Ligue des Champions.
L’Inter de Milan, ayant éliminé le CSKA Moscou, retournera au Camp Nou comme lors de la phase de poule pour une place en finale. Ca sera de nouveau le retour de Samuel Eto’o. Messi et Eto’o étaient les buteurs du Barca en finale 2009. Léger avantage au Barca pour une place en finale. Il ne faut malgré tout pas sous-estimer José Mourinho qui sait très bien faire déjouer les grandes équipes.

UEFA Champions League : Nivellement vers le haut

Les matchs « Aller » des quarts de finale de la ligue des champions ont montré un certain nivellement du niveau des équipes. Les pseudo petites équipes ont augmenté leurs niveaux pour atteindre celui des géants. Même si on ne peut pas dire qu’il y ait une petite équipe parmi ces 8 meilleures équipes européennes. Sur les 8, on peut identifier les quatre géants : Manchester United, FC Barcelone, Inter Milan et Bayern Munich.


1. ManU vs Munich
Le Bayern de Munich a battu l’ogre d’Old Trafford par 2 à 1. Les Mancuniens menaient pourtant 1 à 0 dès la 1ère minute de jeu par un but de l’inévitable Wayne Rooney. Les Allemands ont prouvé qu’ils avaient de la ressource. Edwin van der Saar avait juste retardé l’inévitable : une égalisation. Le but de la victoire est venu à la 92e minute. Avantage ManU pour la demi-finale grâce au but marqué à l’extérieur.
NB: Sur ce match, Wayne Rooney s'est blessé à la cheville. Il va rater le match crucial de la Premiere League anglaise ce weekend contre Chelsea et risque même d'être indisponible pour le début de la coupe du monde en Juin en Afrique du Sud.
2. Inter Milan vs CSKA Moscou
Moscou était venu au San Siro pour ne pas prendre de but. Ils ont joué à 10 devant leur gardien de but. Impossible de passer la muraille. Cette stratégie aurait été payante, si Milito n’avait pas finalement trouvé l’ouverture pour l’unique but du match. Avantage Milan pour une place en demi-finale.
3. Lyon vs Bordeaux
La lutte fratricide entre les deux équipes françaises a tourné à l’avantage des Rhodaniens qui sont plus expérimentés en ligue des champions. Les Bordelais ont semblé complètement dépassés, alors qu’ils sont champions de France en titre et leader actuel du championnat. L’OL prend l’avantage avec un score de 3 à 1. Cela devrait suffire pour garantir une place en demi-finale.
4. Arsenal vs FC Barcelone
Les gamins d’Arsène Wenger ont réussi à remonter un déficit de 2 buts pour finir le match sur un 2 à 2 bien mérité. Cependant, Arsenal doit une fière chandelle à son gardien Almunia qui, à mes yeux, est le meilleur gardien espagnol (bien meilleur que Casillas et Valdes, pourtant 1er et 2e gardien de l’équipe nationale espagnole). Ibrahimovic a marqué un doublé. Theo Walcott a réduit le score à 2 à 1. Cesc Fabregas, qui a reçu un carton jaune le privant du match retour au Camp Nou, a égalisé grâce à un penalty extrêmement généreux donné par l’arbitre suisse Massimo Busacca. Celui-ci a, sur ce coup, expulsé le capitaine catalan Pujol pour une faute non évidente. Pujol ratera le match retour. Avantage Barca pour une place en demi-finale, car je ne vois pas les catalans perdre à domicile dans leur citadelle imprenable.
NB: Sur ce match Fabregas s'est blessé à la jambe. Il pense qu'il loupera aussi la coupe du monde en Afrique du Sud.