mercredi, avril 18, 2007

EURO 2012 en Pologne et en Ukraine

Michel Platini (nouveau président de l'UEFA) remercie ceux qui l'ont porté au pouvoir.

Tous les pronostics donnaient l'Italie victorieuse dans la course à l'organisation de l'Euro 2012. C'est pourtant la candidature polono-ukrainienne qui a remporté la mise bien qu'elle offre moins de garanties, sur le papier, que celle présentée par les Transalpins. En effet, les deux nations ne disposent pas encore de toutes les infrastructures indispensables, notamment en matière de transports, au bon déroulement d'un tel événement. Ni la Pologne, ni l'Ukraine n'ont encore organisé la moindre compétition majeure malgré leur tradition footballistique. On peut légitimement voir derrière ce choix de l'instance européenne la patte de Michel Platini, qui s'était présenté comme le candidat des "petits pays" à l'élection de l'UEFA en janvier dernier.
En attendant la période des grands travaux, les stades prévus pour accueillir les rencontres ont déjà été choisis. En Pologne, les matches se dérouleront à Gdansk, Poznan, Varsovie et Wroclaw et en Ukraine à Dniepropetrovsk, Donetsk, Kiev et Lvov. Le choix de ces enceintes posent d'ores et déjà le problème de l'éloignement entre les différentes aires de jeu. La Pologne, pour qui c'était la première candidature, devra également régler rapidement ses problèmes de corruption dans le football afin de ne pas se décrédibiliser sur le plan international.

L'Italie rattrapée par les affaires

L'Italie n'aura finalement pas échappé à la sanction pour toutes les affaires qui empoisonnent son football depuis près d'un an. Le scandale des matches truqués et les problèmes de violence aux abords des stades, qui avaient coûté la vie à un policier après le derby sicilien entre Catane et Palerme le 2 février dernier, auront certainement pesé lourd dans la balance. Michel Platini (citoyen français d'origine italienne) a apparement oublié toutes les années passées à la Juventus de Turin. Cependant les récentes déclarations du parquet de Palerme, il y a moins d'une semaine, qui jetaient l'opprobre sur quinze nouvelles rencontres de Serie A lors de la saison 2004-2005, auront peut-être été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

Aucun commentaire: