Après deux semaines de coupure internationale, on retrouve la Premier League là où on l'avait laissée. Manchester United, auteur face à Sunderland (1-0) de sa deuxième victoire consécutive, avait refilé le bourdon à Chelsea qui venait de concéder sa première défaite de la saison à Aston Villa (0-2), de perdre Drogba sur blessure et de céder le leadership à Liverpool et Arsenal.
Après un départ raté, Manchester United s'est remis dans le sens de la marche. Samedi, les hommes d'Alex Ferguson espèrent bien poursuivre leur remontée au classement à Everton, terrain miné pour les uns, jardin favori pour les Mancuniens qui ont remporté douze de leurs quinze derniers matches à Goodison Park, dont un 4-2 mémorable la saison passée après avoir été menés 2-0. Une rencontre qui avait propulsé MU vers le titre... Cette année, le déplacement chez le voisin de Liverpool marquera surtout le retour de Cristiano Ronaldo, qui a purgé ses trois matches de suspension, tandis que Wayne Rooney pourrait apparaître pour la première fois dans le groupe depuis sa blessure au pied.
L'autre équipe de Liverpool, les Reds, avance, elle, sereinement en tête du championnat. Meilleure défense (2 buts, à égalité avec les jumeaux mancuniens) et meilleure attaque (11 réalisations), la formation de Rafael Benitez, qui récupère Gerrard et Carragher, réalise le meilleur départ du club depuis la saison 1994-1995. Un rythme que sa formation entend bien poursuivre à Portsmouth (13). Une rencontre qui, l'an passé, avait fait beaucoup parler outre-Manche. Distancé dans la course au titre, Liverpool avait présenté une équipe bis à Fratton Park, à quatre jours de son quart de finale retour de Ligue des Champions face à Chelsea, ce qui avait provoqué l'ire de certains clubs, accusant Benitez de fausser le championnat. Son équipe sait qu'elle a aujourd'hui une belle carte à jouer dans le sud de l'Angleterre pendant que son rival du moment, Arsenal, aura fort à faire à Tottenham. Un 141e derby au fort accent français avec Kaboul, Chimbonda et Malbranque du côté des Spurs, Clichy, Sagna, Flamini, Diaby et Diarra chez les Gunners. Mais un derby sous pression pour le manager de Tottenham, Martin Jol, qui ne compte toujours qu'une maigre victoire en cinq rencontres.
Chevtchenko, 4 mois et demi après
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire